Après l’ESAG, à Paris, il travaille dans la pub tout en menant une activité d’illustrateur indépendant. Puis il suit sa blonde en Picardie qui l’entraîne à fonder une compagnie théâtrale :
« Les Troublions » Il pars enseigner les arts graphiques au lycée professionnel de Senlis, puis l’infographie à l’IUT de Bobigny.

Dessiner devient un loisir. Il aura sa période aquarelle, où il restitue le charme d’une place de village, le foisonnement d’une forêt, le mouvement d’un sein. Il aime Turner, Alexander Befelein mais aussi Modigliani, Chaissac, et les dessins de Victor Hugo au café… Sa série boîtes à Camembert : Au fond des boîtes, il peint des gueules fatiguées, des mines rébarbatives, anonymes croisés en chemin et restés imprimés dans son esprit. Il s’offre le grand plaisir de leur dire : « Camembert ! » Il remet le couvercle et son esprit est vacant pour la prochaine envie : Les aquarelles au café ou avec des couleurs minutieusement choisies pour accompagner les traits joyeusement rageurs des musiciens en concert. Le voilà en possession d’une belle collection de carnets remplis de croquis. C’est une œuvre en construction même si pour lui ce ne sont que des gammes, le devoir d’entraîner sa main pour que le trait devienne de plus en plus fidèle. C’est ce besoin qui l’attire maintenant vers la calligraphie et la culture japonaise.